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Le café : tous ses bienfaits, et ses points faibles

Le café ne fut connu en France qu’en 1657. Voltaire en a usé et abusé et Mme de Sévigné avait prédit que comme Racine, le café passerait de mode. Eh bien, elle s’était trompée ! Du petit troquet du coin, au Starbucks des grands boulevards, en passant par la pause café seul(e) ou avec les collègues devant la machine de la boîte, le café est devenu une des grandes boissons du siècle. Incontournable, Indémodable et Indétrônable le café est Déclinable à la Diable avec de plus en plus de subtilités : Noir, Au lait, Noisette, Latte, Mocha, Vieillis ou Cappucino...Garçon un café, s’il vous plaît ! Mais le café est-ce sain pour la santé ?

Le café est surtout connu pour sa caféine et ses antioxydants. La caféine stimule le système nerveux central et le système cardio-vasculaire. Elle réduit la somnolence et accroît temporairement l'attention. On trouve également de la caféine dans le thé, le coca-cola et à faible quantité dans le chocolat. Les antioxydants présents dans le café sont les polyphénols. Ces derniers suscitent de plus en plus d'intérêt pour la prévention et le traitement du cancer, des maladies inflammatoires, cardiovasculaires et neurodégénératives.
Plusieurs études montrent le bienfait du café sur la santé.

Les bienfaits du café

• Du café pour mieux mémoriser
  

Une étude publiée en 2007 dans le revue Neurology montre que le café pourrait protéger la mémoire. Il apparaît par ailleurs dans cette analyse que les femmes seraient plus sensibles à la caféine. Le métabolisme de leur corps agirait avec la caféine de façon différente par rapport aux hommes.

• Du café contre l'alzheimer

Une étude réalisée à l'université de North Dakota par le docteur Jonathan Geiger sur des lapins montre que dans le cas de cholestérol, la barrière hémato-encéphalique est davantage intacte pour les lapins à qui on a donné de la caféine. Or les niveaux élevés de cholestérol sont un facteur de risque pour la maladie d'Alzheimer. Reste à voir si ces réultats peuvent se vérifier chez l'homme.

• Du café contre le diabète de type 2

Le diabète de type 2 apparaît en général après l'âge de 40 ans. Il provient soit d'une fabrication d'insuline insuffisante, soit d'un dysfonctionnement de cette dernière. Des études montrent que consommer une tasse de café permettrait de diminuer ce type de diabète. Comme l'effet bénéfique est également constaté chez les consommateurs de café décaféiné, voire même multiplié, cette protection n'est donc pas due à la caféine. Les experts font l'hypothèse que les substances du café peuvent améliorer la sensibilité à l'insuline.

• Du café contre les AVC

Selon une vaste étude présentée au congrès de l'American Stroke Association une seule tasse de café par jour serait liée à une réduction de 30% du risque d'accident vasculaire cérébral (AVC).

Quand le café est déconseillé

Le café reste toutefois déconseillé aux personnes souffrant de panique et d'hypertension artérielle et aux femmes enceintes.
Une étude réalisée en 2008 constatait que les femmes enceintes qui boivent plus de 200 milligrammes de caféine par jour, soit environ 2 tasses, voyaient leur risque de fausse-couche multiplié par deux par rapport aux femmes qui ne consommaient pas de café. Bien que les experts ne soient pas unanimes sur ces résultats, il apparaît que la caféine peut pendant la grossesse traverser le placenta vers le foetus. Or il est difficile pour le foetus de métaboliser la caféine.
Une grande consommation de café est par ailleurs assimilable à un état de dépendance. Et lorsque les grands consommateurs de café essaient de diminuer ou d'arrêter, des symptômes de sevrage comme des céphalées, de l'irritabilité, de l'anxiété voire de la dépression peuvent apparaître. Ces symptômes sont présents 12 à 20 heures après la dernière tasse de café et peuvent durer une dizaine de jours.
Il est par ailleurs recommandé de ne pas boire de café pendant et autour des repas. En effet les polyphénols présents dans le café et le thé peuvent se lier au fer présent dans les aliments et empêcher notre corps de le fixer.

Boire la tasse avec... modération

Au final comme pour tout aliment : la modération est mère de sûreté, dans le cas du café.

C'est en effet fort de café : mais une jeune Américaine a développé une fièvre et commencé l'hyperventilation après avoir bu 7 espressos doubles ! Et depuis couleur café ou odeur café : elle ne peut plus ni l'une ni l'autre supporter !

L.C Journaliste